vendredi 21 septembre 2012

PDV: Adecco ne stoppe pas l’hémorragie

                       Un Article vue sur le figaro.fr au sujet du projet France.



  Malgré une activité en recul de 4,5 % cet été, le leader mondial de l’intérim ne procédera pas à de nouvelles coupes dans ses effectifs. Pour le moment en tous cas.

Dans le ciel d’Adecco, il y a toujours de gros nuages. Après avoir vu son chiffre d’affaires reculer de 4 % à données comparables au deuxième trimestre, la dégringolade a continué cet été. Toujours à données comparables, l’activité a reculé de 4,5 % en juillet et en août. En France, la chute a même dépassé les 13 % dans la même période. «Depuis la crise en 2008 et en 2009, toutes les sociétés se sont organisées pour recruter au minimum. Elles ont moins besoin de travailleurs temporaires», déplore Patrick de Maeseneire, directeur général de ce groupe suisse qui était de passage à Paris cette semaine.
En fait, le leader mondial de l’intérim souffre car 70 % de son activité se situe en Europe, une région en pleine récession. Pour sortir la tête de l’eau, le grand concurrent de Manpower n’a pas hésité à couper dans les coûts. «Au printemps, nous avons supprimé en tout quelques centaines d’emplois en Espagne, en Italie, en Allemagne et au Benelux», explique Patrick de Maeseneire. Le groupe avait également annoncé en mars la suppression de 530 postes en France qui devait prendre la forme d’un plan de départs volontaires. Aujourd’hui, 84 personnes ont quitté l’entreprise et 210 personnes semblent intéressées par un départ. «Si nous n’arrivions pas à 530 départs volontaires, nous nous sommes engagés à ne pas procéder à des licenciements», affirme Alain Dehaze, président d’Adecco France. Parallèlement, le groupe qui s’était engagé à regrouper ces deux marques (Adiad et Adecco) sous une seule casquette (Adecco) avance sur le sujet. L’opération prendra effet début 2013.

Malgré le durcissement de la conjoncture, Adecco maintient que sa profitabilité atteindra les 4 %, le même niveau qu’en 2011. Et, pour le moment, le groupe n’estime pas nécessaire de tailler encore dans son personnel. «Mais si jamais la crise s’aggravait, nous pourrions éventuellement être contraints de procéder à des départs supplémentaires, reconnaît Patrick de Maeseneire. 70 % de nos coûts sont des coûts de personnel.» 

Rien d'anormale dans le fait que 70% des coûts sont des coûts de personnel étant donné que le cœur de notre métier est du service.., mais en vue de l'article rien ne nous assure non plus que nous éviterons un énième plan !

Qu'en pensez-vous?

Source: lefigaro.fr

mercredi 19 septembre 2012

Modifications des Horaires de Travail

Suite à l’interrogation de plusieurs salariés il est bon de rappeler quelques règles en la matière :

 

La modification envisagée doit s'effectuer dans le cadre de la durée du travail fixée dans le contrat, faute de quoi elle exige naturellement l'accord du salarié; Il en est de même si les horaires en cause sont précisés dans le contrat. 

 

·         Les horaires quotidiens

 

Dans le cadre de son pouvoir de direction, l'employeur a le droit de modifier unilatéralement la répartition des horaires quotidiens de travail. 

Il s'agit d'une simple modification des modalités d'exécution du contrat que le salarié ne peut refuser sous peine de commettre une faute.  

En revanche, le passage d'un horaire continu à un horaire discontinu constitue une modification du contrat, qui exige l'accord des intéressés.

 

·         La répartition hebdomadaire des horaires

 

Dès lors qu'il respecte la durée contractuelle du travail, l'employeur peut également modifier la répartition des horaires au sein de la semaine. 

Il s'agit, là encore, d'un simple changement des modalités d'exécution du contrat de travail auquel le salarié ne peut s'opposer. 

Il n'a donc pas le droit de modifier la durée du travail mais peux modifier la répartition sauf dans des cas de salariés à temps partiels ou de salariés ayant dans leur contrat les horaires de définit !

 

·         En cas de litige

 

       L'employeur peut donc imposer au salarié une modification de ses horaires de travail quotidiens ou hebdomadaires. S'il refuse, ce dernier peut être en principe licencié pour faute grave, sans indemnité. Une règle générale qui mérite toutefois d'être nuancée...

            En cas de litige, les juges vérifieront tout d'abord que l'employeur n'abuse pas de son pouvoir de direction et que les changements imposés reposent sur un motif sérieux. 

            Les tribunaux sanctionneraient très vraisemblablement un employeur qui demanderait à un salarié de venir travailler le samedi sans raison valable et justifiable, uniquement dans l'espoir qu'un refus de sa part lui permettrait de s'en « débarrasser » à bon compte... 

            Il doit de plus s'assurer de non-discrimination entre salarié dans l'application ou modifications d' horaires par équipe notamment.

 
·         Ce qu'il faut retenir :

 

Oui c'est tout à fait possible sous certaines conditions "contrat de travail" "temps partiel" non découpage des plages par exemple: passage d'horaire de travail continue a un horaire discontinu.
De plus il doit avertir la Dirrecte et les instances représentatives en cas de modifications durables (hors heure sup donc).

 

En cas de soucis ou de doute contacter vos représentants FO
 
Source: droit-finances.net



PDV OUVERT


LE PLAN  "PROJET FRANCE" EST MAINTENANT OUVERT COMME VOUS LE SAVEZ SI VOUS AVEZ DES QUESTIONS OU DES DOUTES N’HÉSITEZ PAS A NOUS EN FAIRE PART NOUS SOMMES PRÉSENT POUR VOUS RÉPONDRE !

                             VOUS AVEZ DES DROITS NOUS AVONS DES DEVOIRS

Si vous constatez des abus ou des pressions n'hésitez pas à faire remonter auprès de vos représentants FO ces informations; en ces moments de difficultés nous devons être soudés ne l'oubliez pas !
Après la phase 01 accessible a une catégorie de salarié la deuxième phase est maintenant ouverte; si vous avez un projet en "gestation" n'hésitez pas a vous rapprocher de vos élus FO ils pourront vous guider dans la compréhension du plan refusé en l'état.